31. Le village de l'Allemand

Le journal des frères Schiller

Comme un combat contre l’oubli, l’amnésie et le négationnisme, pour laisser la place à la transmission de la mémoire.

Le mercredi 25 mars 2026 à 20h30

À l’origine il s’agit d’un roman bouleversant, d’une extrême densité, de l’écrivain algérien Boualem Sansal, publié en 2008 et récompensé par de nombreux prix littéraires. Inspiré d’une histoire vraie, celle d’un lieu surnommé «Le Village de l’Allemand», il raconte l’histoire de Rachel et Malrich, deux frères nés d’une mère algérienne et d’un père allemand.

En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg d’Aïn Deb, près de Sétif, où vivent leurs parents. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d’une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid...

Explorant avec force le rapport à l’identité, à l’héritage et à la responsabilité, Le Village de l’Allemand pose une question centrale: «Sommes-nous comptables des crimes de nos parents ?»


Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge, 7
1180 Bruxelles

Trams : 55, 91, 92 av. Brugmann
Bus : 37, 38, 41, 43 av. Defré


Prix Plurithéâtre : 1re catégorie : 32 € / 2e catégorie 28 €.
Durée du spectacle : 1h20

Sur une idée originale de Thierry Auzer Mise en scène Luca Franceschi Avec Alexandra Nicolaidis, Yann Ducret, Valérien Moutawe, Nicolas Moisy, Samuel Camus, Lysiane Clément Scénographie Coline Gaufillet Création lumière-régie Samuel Bovet Son Vincent Arnaud Costumes Angélique Monbeig
Administration & production Céline Courant

Organisation Ouvrir les portes

32. Les Saisons

32. Les Saisons

À chaque passage du Malandain Ballet Biarritz, la grâce et le perfectionnisme s’invitent sur scène. Avec Les Saisons, le chorégraphe Thierry Malandain entrelace dans une danse d’une rigueur éclatante, le célébrissime Quatre saisons d’Antonio Vivaldi et Les quatre saisons de l’année, œuvre moins connue de son contemporain Giovanni Antonio Guido (violoniste italien qui aurait peut-être même composé ses Saisons, selon certains experts, avant Vivaldi).

Sous l’influence du chiffre quatre, symbole d’équilibre et d’harmonie, Malandain célèbre la force du temps. Dans un décor de pétales noirs, vingt-deux danseurs se déploient alternant ensembles puissants et duo ciselés, dans cette signature néoclassique qui fait sa force.

La danse porte tout : l’allégresse du printemps, les passions de l’été, mais aussi l’inquiétude d’une époque où la nature s’épuise sous l’action humaine. Pourtant au cœur de ce ballet, une lueur d’espoir : nature vient du latin nasci, « naître », comme une promesse de renouveau. Un ballet puissant et poétique, une célébration de la nature et des quatre saisons du cycle de la vie.

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33. Lily & Lily

33. Lily & Lily

Hollywood, 1935. Lily Da Costa, star incontournable dont le talent n’a d’égal que son goût immodéré pour le luxe, l’alcool et les hommes, est assaillie par la presse et son entourage cupide et intéressé.
Deborah, sa sœur jumelle un peu gourde, épouse effacée d’un austère pasteur du Minnesota, quitte ses poules et ses patates douces, bien décidée à venir sauver l’âme de sa sœur et la remettre dans le droit chemin.
L’une et l’autre, copies conformes, seront amenées à se remplacer…

La pièce mythique de Barillet et Gredy, jouée par Jacqueline Maillan en 1985 revient dans une version revisitée et moderne, pour enchanter une nouvelle génération de spectateurs.

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34. Lisa

34. Lisa

Lisa a 15 ans.
Elle est préoccupée.
Par l’avenir, par le monde, par sa mère…

Au lycée, elle se fait un ami, le premier depuis toujours.
Au même moment, sa mère rencontre un homme, le premier depuis longtemps.
Dans ce quotidien bien balisé, bien réglé, un vent nouveau va s’imposer et redessiner les liens de ces deux femmes jusque-là préservés.

Comment se construire ou se reconstruire quand nos convictions sont mises à mal par les injonctions et les croyances ?
Et comment avoir une parole légitime quand on a 15 ans ?

Après “Dans la peau de Cyrano” et “La valse d’Icare”, le nouveau seul en scène de Nicolas Devort.

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35. Ces filles-là

35. Ces filles-là

C’est le dernier jour de cours alors on court dans tous les sens pour se dédicacer nos uniformes. « Tu te souviens du jour où » « Tu te souviens du jour où » « Amies pour la vie » « On sera toujours » Evan Placey

Les filles de l’école Sainte Hélène ont grandi ensemble. Elles se connaissent depuis la maternelle. Elles ont juré qu’elles seraient meilleures amies pour la vie. Alors, à l’école, elles se serrent les coudes. 

Un jour, au cours d’Histoire : Biiip - Tweeet - Clic ! Toute la classe reçoit le même post : une photo de Scarlett, toute nue. C’est le début du harcèlement, d'un match impitoyable au cours duquel un groupe de filles en affronte une seule ... Et c’est le groupe qui condamne ou acquitte, qui accepte ou rejette. Pour Scarlett, c’est une véritable descente aux enfers qui commence, racontée par les autres élèves. Mais de quoi Scarlett est-elle coupable, au juste ?

Drôle, explosive, inspirée de faits réels, la pièce explore le pouvoir du groupe, les pressions que la génération numérique d’aujourd’hui s’inflige à elle-même, et le spectre du patriarcat sous-tendant les rivalités féminines. Pour raconter celles-ci et les transcender, sont convoquées autour d’un collectif de jeunes comédiennes-danseuses soudées et organiques, des femmes de générations passées qui ont lutté pour leurs droits et leur liberté. 

Ces filles-là a remporté le prix Scenic Youth de la comédie de Béthune, le Coup de cœur des lycéens de Loire Atlantique et le prix Orphéon.

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37. Le Schpountz - Marcel Pagnol

Quand la farce devient fable, Pagnol rit avec tendresse de nos illusions

Vendredi 17 avril à 20h30

Pour Marcel Pagnol li existait une vérité en habits de fêtes, qui est la vérité des gens qui s'aiment. Il avait l'habitude de dire qu'il était “un menteur de charme, charme sans lequel les choses qu'il raconte ne seraient que ce qu'elles sont”.

L'humanité de son écriture, à l'image de la vie, nous bouleverse.
À travers ses films et ses écrits, Marcel Pagnol a une approche fondamentalement humaine. Il dépeint ses personnages dans toute leur complexité, en montrant à la fois ce qu'ils peuvent avoir de plus tendre, mais aussi de plus cruel. Le Schpountz est sans aucun doute l'oeuvre de Pagnol qui l'illustre le mieux.

Irénée est un modeste garçon épicier travaillant dans la boutique de son oncle qui l'a élevé. Il rêve de devenir vedette de cinéma. Une équipe de cinéastes parisiens passant par là, amusée par les prétentions de ce "Schpountz", lui signe un faux contrat de comédien. Sourd aux avertissements de ses proches, Irénée papier en poche, monte à Paris et se présente au studio.

Ce texte est un hommage au métier d'acteur et plus précisément au rire.
"Le rire est une chose humaine, une vertu qui n'appartient qu'aux Hommes, et que Dieu peut-être leur a donnée pour les consoler d'être intelligents" (Extrait du Schpountz)

À partir de 8 ans

Crédit photos : © Jarnac Studio Photo


Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge, 7
1180 Bruxelles

Trams : 55, 91, 92 av. Brugmann
Bus : 37, 38, 41, 43 av. Defré


Prix Plurithéâtre : 1re catégorie : 46 € / 2e catégorie 37 €.
Durée du spectacle : 1h30

Texte Marcel Pagnol Adaptation Arthur Cachia Mise en scène Delphine Depardieu et Arthur Cachia Avec Axel Blind, Arthur Cachia, Patrick Chayriguès, Simon Gabillet, Milena Marinelli, Jean-Benoît Souilh Costumes Marion François Musique Polérik Rouvière

Organisation Ouvrir les portes

38. Deux mensonges et une vérité

38. Deux mensonges et une vérité

« Une seule chose est certaine : toute vérité n’est pas bonne à ne pas dire… À moins que ce ne soit l’inverse.”

Dans la rue, Alice a surpris le mari d’une de ses amies avec une autre femme et se trouve confrontée à ce dilemme entêtant : faut-il lui dire ce qu’elle a vu ? Paul, son mari, tente de la convaincre qu’elle doit absolument lui cacher la vérité. Il fait ainsi l’éloge du mensonge… Est-ce seulement pour défendre son ami ? Ou a-t-il lui aussi des choses à cacher ? À moins que ce ne soit elle qui avance masquée ? Le théâtre de Florian Zeller est une invitation au voyage en eaux troubles. Traversée par un doute fondamental et permanent, l’oeuvre déjà très riche de l’auteur, par-delà la variété de ses tonalités, de ses thèmes et de ses situations, opère une véritable dissolution de la vérité. C’est un théâtre qui se joue de nous et de nos certitudes, en particulier celles qui se nichent au plus profond de nos êtres et qui ont trait, de manière générale, au sentiment amoureux.

« Le Mensonge » joue avec toutes les armes de la comédie pour mieux nous égarer, avec une efficacité particulièrement désarmante.

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39. Encore une journée divine (François Cluzet)

39. Encore une journée divine (François Cluzet)

Thérapeute et essayiste, Robert ne supportait plus de voir ses patients stagner, il a décidé de changer de méthode. Assez de réflexion et d’introspection, place à l’action ! Interné dans un hôpital psychiatrique, il raconte son ambition de changer le monde. Est-il devenu fou ? ou sincèrement radical ? Et qu’est-il arrivé à son frère, récemment disparu en mer ?

Ce spectacle est adapté du roman de Denis Michelis et mis en scène par Emmanuel Noblet, grand habitué des adaptations littéraires au théâtre (Molière du meilleur seul en scène pour Réparer les vivants). 

Entre farce tragique et thriller psychologique, François Cluzet nous offre un solo virtuose mêlant humour et tension, radicalisation et amour des roses.

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40. Big Mother

40. Big Mother

Loin d’être idiot, Adrien Lepage est juste... différent. Tout commence le jour où ce gamin se découvre, presque par accident, une passion absolue pour la batterie. Débordant de joie de vivre et d’enthousiasme, il livre alors le récit « live » de sa romance extraordinaire. On va le suivre en plan serré, accompagné de deux batteries évocatrices de toutes ses rencontres et de son amour pour les rythmes du monde entier. Car il a ça chevillé au corps, Adrien, la musique, toutes les musiques : le blues, le rock, la techno, le jazz et la bossa-nova.
Avec plus de 100 représentations au Public à guichets fermés, nous ne pouvions manquer de vous présenter ce spectacle atypique, et plébiscité par tous les publics – des grands-parents aux ados, des parents aux enfants –, pour son humour, sa poésie et son humanisme. Un spectacle sans frontières et sans a priori, à mi-chemin entre « Forrest Gump » et « Billy Elliot ». L’histoire d’un gamin doué, qui, petit à petit et presque malgré lui, va lever le voile sur sa vie. Avec maladresse et espièglerie, il renversera tous les obstacles. Alors, guidés par sa passion, vous entendrez une histoire déroutante, drôle et bouleversante, plus belle qu’une destinée flamboyante : une vie sur mesure. Un spectacle qui nous tient à cœur par cette histoire pas banale et la grâce de son interprète.

Attention, la salle n’est plus accessible une fois le spectacle commencé. Comme toujours au Public, le resto du Public et l’Apparté sont ouverts du mardi au samedi (avant ou après spectacles) dès 19 heures. Le nombre de tables étant limité, il est recommandé de réserver au n° gratuit 0800.944.44.

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41. Queer Screams

41. Queer Screams

Avec humour et poésie, Dimanche dépeint le portrait d’une humanité, en total décalage avec son époque, saisie par le chaos des dérèglements climatiques. Après leur immense succès public, et entre deux tournées internationales, les compagnies Focus et Chaliwaté s’offrent un second tour au Théâtre Les Tanneurs. Une famille s’apprête à passer un dimanche à la maison. Malgré la chaleur, les objets qui fondent, un vent à décorner les bœufs et le déluge qui fait rage, la vie suit son cours. Alors que tout se transforme et s’effondre, l’être humain déploie une surprenante inventivité pour tenter de préserver son quotidien… jusqu’à l’absurde. Au même moment, sur les routes parcourant le monde, une équipe de reporters animaliers préparent un documentaire témoignant de la vie des dernières espèces vivantes sur Terre. Fruit d’une écriture collective sans paroles, mêlant théâtre gestuel, théâtre d’objet, marionnette, jeu d’acteur et vidéo, Dimanche témoigne des cataclysmes en cours et à venir, et de l’apocalypse naissante.

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42. La Vérité

François Cluzet de retour sur scène après vingt-cinq ans d'absence

Mis en scène par Emmanuel Noblet

Samedi 9 mai à 20h30 et dimanche 10 mai à 16h00

L’histoire est simple : Vincent trompe son épouse avec la femme de son meilleur ami. Et qui dit adultère dit petits arrangements avec la vérité. Or Vincent est un expert dans l’art du mensonge, car selon lui dire la vérité « c’est faire du mal aux autres ». Ben voyons ! Pour cela, il a mis en place, très égoïstement, une petite machinerie parfaite.

Routine précise, non-dits polis, accords tacites. Simplicité géométrique, tant il y a d’inconvénients à dire la vérité et Vincent est « un menteur à qui tout le monde ment ». Et le plus drôle, c’est qu’il n’y croit pas un seul instant. Un casting éblouissant nous emporte dans un tourbillon de mauvaise foi qui touche au vrai !

 Presse :
Tout à tour séduisant et manipulateur, il fait de ce thriller un grand moment de théâtre. François Cluzet est magistral dans cette adaptation du roman de Denis Michelis par Emmanuel Noblet.
Le Parisien

François Cluzet, de plus en plus fébrile, nous embarque inexorablement avec lui sans jamais forcer le trait. Magistral.
Le Journal du dimanche

Crédit photos : © Cyril Bruneau


Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge, 7
1180 Bruxelles

Trams : 55, 91, 92 av. Brugmann
Bus : 37, 38, 41, 43 av. Defré


Prix Plurithéâtre : 1re catégorie : 62€ / 2e catégorie 54 €.
Durée du spectacle : 1h20

De Florian Zeller Mise en scène Ladislas Chollat Avec Stéphane De Groodt, Sylvie Testud, Clotilde Courau, Stéphane Facco Assistant à la mise en scène Éric Supply Lumière Dimitri Vassiliu Décors William Mordos Costumes Jean-Daniel Vuillermoz Production Pascal Legros Organisation en accord avec le Théâtre Edouard VII